. C'est lundi que sera organisée à Paris la cérémonie d'honneurs militaires pour les deux paras du 8e
RPIMa tombés lundi soir à Bangui. Leur convoi funéraire passera sur le pont Alexandre III vers 9h30. On ignore si des responsables politiques seront présents ou pas. Une cérémonie sera ensuite organisée à Castres, au 8e RPIMa. L'incertitude règne encore sur le périmètre de la cérémonie qui doit se tenir à Castres. Le discours du ministre à Bangui ce jour laisse néanmoins entendre qu'il y assistera aux côtés du président de la République.
. Un nouvel éclairage, non officiel, évoque l'accrochage nocturne : y figurent des éléments déjà livrés sur ce blog. Cette version évoque ce qui est bien une embuscade, les soldats français auraient été amenés, sur renseignement, dans la zone où ils ont été attaqués. Déjà en patrouille, ils étaient donc doublement aux aguets. La patrouille aurait alors été cueillie par un tir croisé qui a fauché les 1CL Vokaer et Le Quinio. Une mitrailleuse Minimi a alors contribué à éclaircir les rangs des adversaires des Français. Cette version évoque deux pickups ennemis, chacun garni de trois hommes. Tous y seraient restés. De leur côté, les soldats français n'ont pas été protégés des tirs nourris par leurs gilets pare-balles, des frags d'un ancien modèle.
. Les lecteurs de ce blog constatent que le début -une embuscade- et la fin -neutralisation totale des adversaires- concordent en tous points avec les premiers éléments livrés sur ce blog par le député de Castres, Philippe Folliot.
. Cette version initiale avait, dans la même journée, été contestée par l'EMA (qui n'a pas changé de ligne aujourd'hui à l'évocation d'une version alternative), notamment sur le terme "d'embuscade". Aucun corps n'a été retrouvé sur place, assure-t-on aussi, pas plus que des pickups. Bien que les opérations sur place se soient déroulées "jusqu'au lendemain".