Sur le stand de l'UNIVEM, une Jeep Willys à l'effigie des engins utilisés par les SAS britanniques et français, pendant la seconde guerre mondiale (photo Jean-Marc Tanguy)
Le
GCOS était cet après-midi à Eurosatory, comme plusieurs de ses opérateurs (1), pour faire le point sur l'état de l'offre et alimenter la nécessaire veille technologique et orienter les futurs marchés. Plusieurs stands ont une coloration marquée "forces spéciales", comme celui de Renault Trucks, où le Sherpa expérimenté depuis trois ans par le
1er RPIMa (1) cotoie l'ALTV, déjà acquis en 250 exemplaires par des utilisateurs africains. Plus discrètement, sur d'autres stands figurent des équipements prisés par les forces spéciales : minuguns M134 de Dillon Aerospace acquis par Alfusco, boules optroniques Wescam utilisées par le Poitou, protections balistiques, nouvelles tenues, systèmes d'aérocordage, fusils d'assaut HK416, aides à la visée et au ciblage... Un monde qui ne connaîtra pas la crise, a priori : du fait de la réduction de format annoncée des forces conventionnelles, et de la réduction du nombre de points d'appui, notamment en Afrique, les forces spéciales, réversibles, semblent condamnées à travailler (encore) plus.
(1) en civil, eux.
(2) comme l'illustre le dernier RAIDS.