Des piliers "défense" de l'assemblée nationale, qu'il soient ou non de la commission de défense, ne siègeront pas, sauf surprise, dans la prochaine mandature. On le sait, car leur circonscription disparaît, ou parce qu'ils ont décidé de ne pas se représenter. Plusieurs rapporteurs sont ainsi trappés, comme celui de l'armée de l'air, Jean-Claude Viollet (aussi co-auteur de trois rapports qui ont fait date, sur les ESSD, l'aéromobilité et les drones), ou celui de l'armée de Terre, Jean-Louis Bernard. Exit aussi Christian Ménard, qui a écrit seul sur la piraterie, et en binôme sur les ESSD. Le plus ancien est le socialiste Jean-Michel Boucheron, élu en 1981, et qui suivait notamment la défense à la commission des affaires étrangères.
D'autres départ ne sont évidemment pas à exclure, du fait des élections législatives qui doivent, rappelons-le, suivre les éléctions présidentielles.
Que deviendront-ils ? Les intéressés ne sont pas forcément loquaces sur le sujet. Les références existent dans tous les domaines, y compris dans le consulting, où l'ancien député des Bouches-du-Rhône, Olivier Darrason, avait fondé sa propre société.