En recoupant les déclarations de l'OTAN, et des deux principaux pays bombardant en Libye, voici les destructions revendiquées par ces intervenants en Libye, depuis le début du mois. Ces chiffres ne sont pas une vérité absolue, les leurres existent depuis que la guerre existe, et la comptabilité des victoires effectuées dans le ciel ou depuis le ciel n'est pas (toujours) une science exacte.
Et encore moins quand les chiffres viennent appuyer une démonstration d'un but politique. On l'a bien vu dans un article de presse, ce matin.
Ces préambules et précautions étant effectués et prises, on peut considérer les chiffres qui suivent commme une estimation, et rien d'autre (1). Au moins 37 bunkers ont été bombardés, tout comme 97 chars (et deux porte-chars), 40 véhicules blindés, 12 pièces d'artillerie, un hélicoptère, ainsi que sept lanceurs sol-air, et un radar de détection aérienne.
Côté français, en synthèse, les principales destructions concernent, au minimum, depuis le 19 mars, plus d'une vingtaine de véhicules blindés, deux porte-chars, quatre lanceurs sol-air, cinq Galeb, deux Mi-35, deux PC, deux dépôts de munitions -dont l'un attaqué en coopération avec les anglo-saxons. Les forces aériennes françaises s'étaient en outre chargés de la base aérienne de Mun avec une salve historique de sept Scalp-EG.
(1) si on devait arriver à 1.200 chars détruits, ou 600 SAM, il y aurait en effet un problème...