L'entraîneur didactique interactif tactique hélicoptère, que les lecteurs de ce blog connaissent sous le doux acronyme d'EDITH va profiter aux unités du commandement de la force terrestres (CFT). Et non plus seulement de l'ALAT, pour laquelle elle avait été développée (par Thales) à l'origine. Ce qui démontre qu'une simulation bien taillée et pensée peu contribuer largement au-delà du périmètre d'origine.
C'est l'information que développe l'actuel patron de l'école de l'ALAT, le général Yann Pertuisel (1), dans Héraclès, édité par le centre de doctrine et d'emploi des forces (CDEF)
Pour des coûts de fonctionnement extrêmement bas (45 euros de l'heure), Edith sera en mesure, ainsi, de former les unités d'artillerie, qui arment les détachements de liaison, d'observation et de coordination, mieux connus comme DLOC. La formation de ces derniers semble avoir accumulé un retard certain.
L'infanterie elle-même bénéficiera d'Edith, grâce à une formule d'abonnement, par exemple pour la formation au close combat attack (CCA) employé (notamment) en Afghanistan.
Comme ce blog l'a expliqué, Edith est née au Luc, et s'est déjà déployée à Pau, où elle sert aussi bien le 5e RHC que le 4e RHFS (opérations spéciales), puis à Phalsbourg, au 1er RHC. Il reste à équiper le 3e RHC d'Etain. Quatre plots seront ainsi disponibles pour des entraînements et formations totalement numérisés.
(1) entre autres singularités, le général Pertuisel a commencé comme simple seconde classe, chez les parachutistes, au 6e RPIMa.