Voisinant un écho sur la baisse de la délinquance et un autre sur les chiens dangereux, ce n'est encore qu'un petit encart, mais il est bel et bien là. Sur le site internet du ministère de l'Intérieur, la Défense a logé un lien vers le webdocumentaire évoquant la remise à plat (au 1er novembre) du dispositif français en Afghanistan. Un clic sur la bannière ramenant au site internet Défense.
Un surf rapide sur les principaux autres sites institutionnels (Justice, affaires étrangères, Matignon, Elysée) m'a appris que l'Intérieur est le seul à procéder ainsi, au titre de la "communication interministérielle".
Le + du Mamouth :
Les ressortissants de l'Intérieur contribuent également, à leur échelle, à l'effort d'Afghanisation. Le service de protection des hautes personnalités (SPHP) a ainsi formé son homologue afghan, soit près de 500 personnes, ainsi qu'un service, plus restreint, équivalent à l'ancien GPPN (groupe de protection de la police nationale), chargé de la protection des juges antinarcos et des témoins. L'OCRTIS, célèbre office de lutte contre les narcos a également effectué plusieurs missions de formation et de mentoring. Les gendarmes en sont pas en reste, non plus, avec le renfort de 150 militaires commencé à l'été, et qui vient de s'achever, début décembre. Leurs incontournables techniciens d'identifcation criminelle (TIC) étant par ailleurs en première ligne dans la lutte contre les IED. Tous ces sujets ont été abondamment développés dans Raids n°284 et les derniers numéros de Police Pro.