Après Francazal, et Colmar, plusieurs bases aériennes vont disparaître, dans les mois et années qui viennent. Les destins des unes et des autres s’affinent, comme à Brétigny (Essonne). La plupart des ses occupants actuels sont en train de connaître leur future destination. 650 agents de la SIMMAD (structure interarmées pour le maintien en conditions opérationnelles des matériels aéronautiques de la Défense) vont rejoindre la base aérienne 106 de Mérignac (Gironde), où siège le CSFA (commandement du soutien de la force aérienne), lui-même appelé à évoluer. Tandis que la structure de direction (150 personnes), elle, va rejoindre Balard. On lui adjoindra 50 personnels supplémentaires, en provenance des Etats-majors.
Le BEA-D Air serait promis à la base aérienne 107 de Villacoublay (Yvelines) tandis que RESEDA, la cellule de la DGA spécialisée dans l’analyse de boîtes noires migrera elle aussi de quelques kilomètres, vers le CEPr de Saclay (Essonne).
Tout ou partie des 110 personnes travaillant au centre des systèmes d’information air ou CSIA sont promises à Châteaudun (Mont-de-Marsan a aussi été évoqué), qui héberge l’entrepôt des cocons de l’armée de l’Air. Mais qui a aussi vu ses effectifs fondre : comme ce blog l’évoquait il y a peu, sa protection est désormais assurée par l’EP de la base aérienne 123 de Bricy, voisine.
L’entité du commissariat (SELOCA) rejoindra la nouvelle structure interarmées, qui pourrait s’établir à Cambrai. D’autres structures administratives s’établiront à Tours, qui accueillera à terme toutes les DRH des armées.
Au final, il ne restera sur la plateforme qu’un centre de recherche du service de santé des armées (SSA), intégrant l’actuel –et célèbre- IMASSA (institut de médecine aéronautique du SSA).