J'ai demandé à Marius de nous parler de son complice Tchéky Karyo, qui était son GCOS dans Forces
Spéciales. Merci à son éditeur François de Saint Exupery (Nimrod) pour nous avoir connecté un dimanche après-midi... Marius (Parcours Commando, Motivex et Moraline), était en train de faire des travaux chez lui tout en pensant à sa campagne pour les municipales à Loriol-du-Comtat : il s'est libéré séance tenante... Comme Thierry Marro et Stéphane Rybojad, producteurs (Memento) et réalisateur du long métrage qui nous ont transmis des photos du tournage.
Comment était Tchéky Karyo sur le tournage du film Forces Spéciales?
Il faisait preuve d'une humilité impressionnante, il avait pour lui ce coté toujours bienveillant, moi je suis arrivé sur ce ce film je ne connaisais rien au cinéma...
Enfin, enfin, l'instructeur de "A l'école des Commandos" (déjà réalisé par Marro et Rybojad),il était un peu acteur...
(rire nerveux bref) Tchéky Karyo était voilà, bienvieillant, et fidèle, nous on a accroché de suite, un jour je l'ai invité chez moi après le tournage de Forces Spéciales. Il est venu avec sa guitare et son épouse, il a mangé avec nous. Puis il est allé chercher sa guitare. C'était un très on souvenir. Puis il m'a rappelé, pour le tournage d'un autre film, "De guerre lasse", un petit budget, je ne me souviens plus du réal (Olivier Panchot, avec Jalil Lespert). Je lui ai encore donné la réplique, même si la scène a été coupée. Il m'avait ensuite recontacté pour le film No Limit, il voulait que je vienne. Il était humble et donc fidèle. Sur l'humilité, il m'avait raconté son pacours avec ses origines, c'était un monsieur.
Raconte-nous comment tu le rencontres la première fois, c'est à Djibouti, n'est-ce pas?
Oui, c'est là-bas que Stéphane Rybojad a tourné plusieurs scènes du film (1). Notre premier contact à lieu à l'hôtel Kempiski, Stéphane m'annonce que Tchéky est arrivé. Le soir, on descend dîner au restau de l'hôtel, et c'est lui qui vient vers moi, il me dit "super, c'est toi Marius, on m'a parlé de toi en bien". C'était lui qui venait se présenter à moi alors que cela aurait dû être le contraire. J'avais une grande admiration pour lui après ce film. Qui n'a pas vu Nikita, j'étais impressionné par lui. Il m'a dit qu'il était super content de jouer avec moi. Je le redis, je n'étais pas acteur, et il était venu, simplement, me dire a à moi.
Dans Nikita il donne sa chance à une fille totalement borderline, et forcément, cela rappelle des chose au jeune Alain...
Nikitar est un film de référence. Ne pas encourager un homme -ici une femme-, c'est l'empêcher de s'améliorer et j'y ai vu une partie de mon parcours, quand un policier m'a incité à rrejoindre la marine. Il a donné sa chance à quelqu'un, il est visionnaire car il a perçu le potentiel dans Nikita.
Dans Jeanne D'Arc, il est dans les chefs qui entourent la pucelle, et extrêmement colérique...
Dans Jeanne d'Arc, il avait ce coté cette facilité, c'est un grand acteur, à se fondre dans la peau du personnage. Dans un style différent, il l'a fait plus récememment dans Belle et Sébastien, il sait s'imprégner de ses personnages. Dans De guerre lasse, il est ancien voyou dont le fils s'est engagé dans la Légion. J'ai un échange avec lui, j'ai le rôle d'un maître principal de la police militaire, il me demande des infos sur une embscade. Je me souviàens de ce qui avait précédé la prise, on déjeune dans la tente cinéma, et il me demande de réviser le dialogue avec moi. J'aurais jamais osé, il me dit simplement, "pour être dedans". Il se mettait à la portée des gens. Je le réusme avec ce mot : humilité.
Cétait un GCOS crédible, ou il aurait eu plutôt sa place comme opérateur dans le groupe action?
Non, comme GCOS il était très convaincant, parce qu'au-dessus de la mêlée, avec le côté toujours simplicité, et il était avec leconseiller technique commando marine, un de mes petits chez Monfort qui tait passé officier ensuite. Un autre actif était aussi avec lui, et Tchéky avait posé des tas de questions pour prendre ce rôle au mieux et au plus crédible.
Aujourd'hui, que devient Marius?
Je continue à bosser, je me suis lancé un nouveau défi, les élections municipales dans le Vaucluse. Et je suis toujours dans la sureté sur le domaine portuaire (depuis son départ de la marine, il avait pris une disponibilité dans cette entrerprise pour tourner dans Forces Spéciales, NDLR).
Où se passera cette campagne éléctorale?
A Loriol du Comtat, 2500 habitants je suis installé là-bas, je serai candidat sans étiquette. Je propose un programme de patriote, avec les valeurs provençales, des fêtes locales du village, redynamiser le commerce de proiximité et la communication montant et descendante, transversale, verticale, mettre les habitants de la commune au courant, et exposer les sujets sur la place publique.
Stéphane Rybojad en train de guider son acteur Tchéky Karyo à Djibouti. Le réalisateur nous a retouvé cette photo dans ses archives ce samedi, alors qu'il revenait d'un déplacement à l'étranger. (DR/collection privée Stéphane Rybojad)
On a sorti avec François la BD "Motivex et Moraline", on avait déposé la marque, et le livre est sorti depuis janvier 2025. On fera un tome 2 avec le même dessinateur, Assab. On a anticipé sur la dernière page du Tome 1 cette suite.
Tu sais que tu es un repère pour une bonne partie de la jeunesse. Dans le contexte politique actuel, que voudrais-tu leur dire?
Je leur dis qu'il faut travialler, c'est une chose sûre, vivre passionnément, avoir une philosophie d'honnêteté. Je serai partisan de remélanger les classes sociales, je serai un précurseur, il faut remettre le service miltiaire mixte, où chacun doit avancer. Les jeunes manquent de cadre, avec une limite gauche et une limite droite. L'exemple reste le meilleur moyen d'influencer.
(Marius, pas plus que son éditeur, n'ont demandé à relire cette interview, réalisée ce dimanche 2 novembre par téléphone en fin d'après-midi).
(1) Grâce à une FOB construite par la 13e DBLE et les pionniers Légion pour préparer à l'Afghanistan. Elle deviendra donc plateau de cinéma pour les scènes d'ouverture (la base française, puis les posers d'assaut, puis les largages de chutops, et la fin du film, dont la photo d'illustration de ce post. Les scènes de combat ont été faites au Tadjikistan du fait des risques à les faires en Afghanistan même. La making of du film l'illustre très bien, c'est un documentaire encore peut-etre plus puissant que le film lui-même.
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