Le minarm a lancé hier le programme SN3G, au coeur de la modernisation de la composante sous-
marine de la dissuasion. Il y a aura quatre SN3G, légèrement plus gros et plus lourds indique, sans se livrer, le minarm qui, par contre n'indique aucune variable budgétaire.Hier, un contrat de développement a été notifié (on ne sait pas encore à qui) de "plusieurs milliards" rien que pour le terminer, d'ici 2025.
La première tôle sera découpée à Cherbourg, mais ce n'est qu'en 2035 (au plus tôt) que le premier SN3G sortira de Cherbourg.
Rappelons qu'en sous-marinade, pas de prototype ou de pré-série, il faut être au rendez-vous dès le début. D'où le caractère incontournable du site DGA que la minarm visitera cet après-midi à Val de Reuil, pour, en quelque sorte, lancer le SN3G.
C'est chez Framatome que le président avait lancé le successeur du Charles-de-Gaulle, c'est dans la DGA que sa ministre lance le SN3G. Et dans les deux cas, pas chez celui qui fabriquera cette montre suisse des montres suisses, Naval Group.
Le tout dans une année mémorielle, puisque la DGA fête ses 60 ans (parait-il), la DMA ayant été créée, à l'époque, notamment pour permettre d'atteindre le rêve d'autonomie stratégie du général de Gaulle, et notamment grâce à la dissuasion nucléaire. 2021 est aussi l'anniversaire de la sortie du premier SNLE, le Redoutable. Il avait été désarmé en 1991, ce qui montre le temps long qui caractérise nos assurances-vie et nos programmes d'armement.
Le SN3G, lui, devrait servir jusqu'en 2090 (au moins).
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