Le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh rencontrera le président Emmanuel Macron cette
semaine, sans doute le 12. Au menu de ces entretiens, la renégociation des accords de défense qui lient Paris à Djibouti. Les premiers ont été signés en 1977, et les derniers remontant à 2011, sont entrés en vigueur en 2014. L'urgence n'est donc pas totale, mais Paris semble vouloir accélérer.La France y maintient 1450 militaires et des capacités précieuses, notamment un Commando de Marine, quatre chasseurs Mirage 2000-5, 10 hélicoptères Puma Air et Terre, trois Gazelle et un Casa 235, ainsi qu'un régiment interarmes (5e RIAOM). A ce stade, Paris n'entend pas se désengager du territoire, et entend même consolider certaines composantes. La position est, il est vrai, particulièrement stratégique. L'entraînement est banalisé, ce qui est loin d'être le cas ailleurs.
Dans un environnement concurrentiel (marqué par la montée en puissance claire de la Chine), mais aussi toujours aussi volatil aux frontières du petit Etat, la France reste un allié fidèle, solvable et attentif.
Résultat des courses dans un texte attendu apparemment plus rapidement que prévu. A suivre, donc.
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