L'unique survivant du crash d'hier dans les Alpes est un miraculé. Il aura survécu plus de deux heures
dans le froid avec des blessures après avoir été éjecté de l'EC135 : c'est lui qui a déclenché les secours puis les a guidés.On ne connaît pas encore les causes du crash, ni les conditions de son éjection. Son témoignage pourra être déterminant, avec l'avionique, pour comprendre l'enchaînement qui a mené à la mort des cinq autres occupants, et la perte de l'EC135 du SAF. Deux CRS de montagne, deux pilotes et deux treuillistes (dont un instructeur pour chaque spécialité) étaient à bord pour ce vol d'entraînement au treuillage. Une activité qui monte en puissance sur ce type d'appareil.
Le pilote instructeur -le survivant- est une légende dans le monde de l'hélicoptère et de la montagne. Ancien sous-officier de l'armée de terre, devenu officier et expert en gendarmerie, il possède une expérience très vaste.
Il a quitté la gendarmerie cet été, après avoir commandé le groupement d'instruction de Cazaux, là où les forces aériennes de la gendarmerie forment et aguerrissent leurs pilotes. Leur indice de sécurité des vols est très élevé.
Trois hélicoptères ont été mobilisés, hier, pour venir en aide aux occupants de l'EC135 : les EC145 de Modane et Chamonix issus des FAG, et celui de la sécurité civile, d'Annecy.
Dans le petit monde du secours en montagne, tout le monde se connaît. C'est une colonne de sauveteurs à pied qui a réussi à accéder à la zone du crash, du fait des très mauvauses conditions météo, qui ont contrarié les secours aéroportés. L'équipe a réalisé la grimpée (+900) dans des temps records.
Ce crash signe une nouvelle période de deuil dans le monde des secours aéroportés, encore sonné par les multiples accidents intervenus ces dernières années dans les hélicoptères et les avions d'intervention rapportés sur ce blog.
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