dimanche 20 septembre 2020

Les forces spéciales, mais pas que

Le producteur du Bureau des Légendes, Alex Berger, dévoile ses projets de série, et en dit plus sur la nouvelle version de Furtifs, qui se déroule dans l'univers des forces spéciales. 

(photo Samuel Karszenbaum, Canal +)

D’où vous vient cette passion des choses militaires et aviation ? 
 Ma passion de l’aviation a trois niveaux un peu différents. D’abord, mon papa était ingénieur, chez General Electric pour la NASA. Je suis un enfant des années 60, la conquête de la lune, l’étoffe des héros (le mythique film « The Right Stuff » sur grand écran) était absolument important et très présent dans ma vie. Très jeune, comme pas mal gamins, j’adorais cet univers, les avions et le dessin d’avions. Puis j’ai eu la chance de voyager, de faire des aller-retours entre France et les Etats-Unis sur Super Constellation, sur la Pan-Am, BOAC, j’adorais cela. A cette époque le petit garçon que j’étais pouvais systématiquement aller en cabine de pilotage sans problème, j’étais fasciné. L’aviation de chasse, tout ce qui était militaire, faisait partie de l’univers dans lequel je baignais par mon père. C’était l’époque des jets, l’après-guerre de Corée, la guerre du Vietnam, les Phantom, les super héros étaient les aviateurs. Puis dans un centre aéré dans les Vosges, Jacky, un de nos moniteurs, allait l’année d’après rentrer dans une école qui allait le conduire à devenir pilote de chasse, ce qu’il nous a narré beaucoup plus tard. On avait des yeux rond, on était fascinés par les Mirage. J’étais hystérique, je voulais en faire mon métier, pourquoi pas astronaute, le sort en a voulu différemment, car je porte des lunettes depuis l’âge de 14 ans. J’ai nourri cette passion au travers de BD qui m’aidait aussi à lire le Français (ma langue natale est l’anglais) avec Buck Danny, Tanguy et Laverdure… J’étais absolument fasciné par l’armée de l’air. Par ce qui se faisait dans les développements technologiques au sens large du terme, comme ce qui était réalisé à la DARPA. Les projets X. Je continue d’être fasciné, je regarde les revues spécialisées, cela me fascine encore aujourd’hui. J’ai eu la chance de pouvoir faire quelques heures de pilotage sur Cessna 152 à Los Angeles. Dans le vortex de Los Angeles, ce n’était pas rien, car j’apprenais depuis l’aéroport de Santa Monica, où on est très vite entourés avec cinq terrains civils, et les bases militaires. Mon héros était Chuck Yeager. J’ai pu aller jusqu’à Mojave, voir ce qui était cette période de la conquête, du « right stuff ». Dans le cadre de mes recherches sur Furtifs, on a pu rencontrer pas mal de gens en activité aujourd’hui et j’ai pu passer une tête dans quelques avions actuels. Un kif. 

Comment est né le projet Bureau des légendes ? 
C’est l’idée d’un génie du genre, Eric Rochant. Le concept et la vision de cette série, c’est lui. C’est est un enfant de John Le Carré, qui a compris très très clairement l’univers complexe du renseignement, pas seulement en France, mais dans les grands pays du renseignement. L’espionnage l’obsède depuis 40 ans. Il est fan du genre. L’idée a germé dans son esprit, après son film Les Patriotes, ce qui nous a permis d’avoir la bienveillance de la DGSE. Les Patriotes reste utilisé par la DGSE dans la formation d’agents, pour illustrer comment on retourne un agent, etc. Eric Rochant a un muscle très développé, une connaissance de la sémantique, il fait énormément de recherches. Après Les Patriotes et Moebius, quand il est venu me pitcher (présenter, NDLR) l’idée du Bureau des Légendes, qui s’appelait déjà comme tel, je savais ce qu’était une légende. Car avant d’être ingénieur, mon papa était officier de renseignement dans l’US Navy, à Londres. Il espionnait les Russes pendant la guerre froide. C’est un monde fantasmé par moi, mon père fait partie d’une génération d’actifs, qui se sont mis au service de leur patrie. Il était Américain, il ne parlait pas de ce qu’il faisait, et il n’en a pas parlé par la suite. Il n’a jamais raconté les missions ODAX sur lesquels ils étaient pour choper les codes des engins russes. Il a transmis, écrits quelques aspects mais il était très protecteur du secret d’ Etat. Tant que Le Congrès US n’a pas rendu public les opérations : il n’en parlait pas. C’est tout une génération de gens pétrie par le secret, cela donne un vrai sens d’être patriote, de se consacrer à quelque chose, de se consacrer au service de la nation. Cela lui a donné cette loyauté, ce positionnement moral. Avoir un compas moral permet de comprendre le combat au-delà du court terme. Plus largement des combats où il était politiquement contre, comme au Vietnam. Mais comme il était grand patriote, il n’avait pas à réfléchir, tout comme ses frères pendant la 2e Guerre Mondiale, pour se mettre au service de la nation.

Précisément, patriotes cela n’aurait pas été un bon titre de série française, plutôt que Furtifs, qui ne parle pas à tout le monde ? 
Patriote, c’est très large. Pas besoin d’être militaire pour être patriote, je le suis, avec une double nationalité. J’ai une vraie fibre patriotique, même si je n’ai pas fait de service militaire. L’interprétation est différente selon le pays ou on se trouve. Moi môme, je saluais le drapeau à l’école, on faisait le serment d’allégeance aux États-Unis d’Amérique chaque matin avant les cours. Arrivé en France dans les Vosges, ce n’était pas du tout la même chose. On ne saluait pas chaque matin, on ne chantait pas la Marseillaise. Furtifs veut vraiment dire ce que l’on a envie de raconter : des hommes et femmes, militaires, qui sont dans les forces spéciales, sous commandement des opérations spéciales, qui ont pour mission des opérations assumées par l’État, sous la bannière, sous le drapeau, mais qui sont secrètes, discrètes, avec des combattants furtifs. Pour nous, cela voulait dire cette puissance, cette qualité humaine dans un dogme changeant. Ce qu’on est en train de raconter dans la nouvelle version. Donc je crois que ce titre est idéal et quand on verra la série, cela apparaîtra comme une évidence. Comment on arrive à mener avec moins de gens sur le terrain des opérations très complexes et très diversifiées. Cela demande une transversalité opérationnelle accrue et très franchement, la France avec le COS, possède une organisation à part. Aux États-Unis, c’est très verticalisé, par arme, comme en Grande-Bretagne. Cela rejoint ce qui se passe en Israël, on a des particularités avec cette organisation, les missions et objectifs. Furtifs ne renvoie pas au secret, ou au fait d’être invisible tout le temps, mais l’idée c’est cela : on est efficace, on a l’expérience…et c’est toujours une histoire intéressante à raconter, comment l’armée a évolué. Le rapport 1000 pour 1, un officier au QG pour 1000 soldats sur le terrain est inversé quasiment dans les forces spéciales. L’intelligence extrême, l’analyse, le renseignement, la recherche et développement, l’organisation et la préparation caractérisent les forces spéciales. Dans une proposition totalement nouvelle, c’est une histoire qu’on a envie de raconter. C’est plus compliqué que pour la DGSE car il faut pourvoir comprendre toutes les cultures de toutes les composantes des forces spéciales, et cela n’est pas simple. Dans le cas du Bureau des Légendes, la DGSE ne confirme pas ou n’infirme pas nos scénarios. Pour les forces spéciales, nous devons mener une énorme masse de recherches pour pouvoir être dans le style réaliste et plausible de Rochant dans le Bureau des Légendes. Quand on regarde les exemples de série sur les FS, notamment Américaines, cela ne m’intéresse pas, on y trouve beaucoup de fantaisie et de fantasmes, beaucoup de bling-bling et de boum-boum. Et on s’aperçoit que cela ne ressemble pas à la vérité. Le Bureau des Légendes, ce n’est pas un James Bond. Pour Furtifs, on trouvera la même différence. Nous montrerons des gens exceptionnels au service de plein d’univers différents dans Furtifs. Dans ce qui existe, ce que l’on voit à la télé, on trouve des fantasmes sur des guerriers sanguinaires et prêts à tout. Quand on connaît la sophistication des hommes et femmes qui composent les FS, on commence à comprendre cette organisation. Il faudra pouvoir l’expliquer au début de Furtifs. Au début du Bureau des Légendes, on a dû expliquer beaucoup de choses, la nature de ce que nous étions en train de faire. C’est plus difficile encore avec les forces spéciales. C’est beaucoup plus complexe car les marins, les aviateurs, les terriens appartiennent à des mondes différents. Si on rajoute le cyber, le rens, on arrive dans un monde très complexe où, finalement, en opérations, la hiérarchie fait place à la spécialisation, dans une cohésion absolue. On a des histoires qu’on veut raconter. Furtifs doit raconter un monde changeant, où la présence féminine est de plus en plus existante, il faut intégrer cela dans une histoire, qui peut intéresser. Si c’est juste pour faire une opération, ce n’est pas vraiment notre culture. On veut raconter des histoires de gens, des personnages qui vont véhiculer ce qu’on essaie d’illustrer, les arches narratives et les points importants. Cela prend du temps. Rochant a mis des dizaines d’années avant d’arriver au Bureau des Légendes. Il a fait huit films, une série. Quand on a commencé à vendre le Bureau des Légendes à Canal+, c’était avec idée de changer la donne, le rythme, le style. Rendre une saison par an dans cette exigence était un processus industriel qui nous tenait à cœur sinon la concurrence anglo-saxonne nous noyait. On voulait prouver que l’écriture de sujets français pouvait plaire. On n’avait jamais imaginé qu’on pourrait intéresser 120 pays. Je souhaite que Furtifs soit un succès. Aujourd’hui Laurent Guillaume et quelques autres auteurs sont en train de revoir les bases des premières versions de Furtifs. Le Covid-19 ne nous aide pas, on a le temps d’écrire, mais pas le temps de visiter, comme on l’avait fait dans la V1 du scénario. L’envie est toujours là, le projet existe et on le reboote avec une nouvelle équipe d’auteurs. 

Sous quel délai pensez-vous aboutir ? 
On n’a jamais eu de pression, puisque la pression que nous avons c’est d’être satisfaits de ce qui a est fait. La qualité d’écriture est importante. Il est extrêmement compliqué de réfléchir à ce que pourrait être Furtifs car on ne pourrait pas tourner aujourd’hui dans le contexte sanitaire. Les pays où on pourrait tourner sont fermés. Cela nous donne du temps, car de toute façon, on avait commencé Furtifs quand le général de Saint Quentin était GCOS. Puis on avait poursuivi le projet avec l’amiral Isnard. Je suis toujours obsédé par l’idée de faire cette série en France, avec la géopolitique française particulière. Depuis la saison 2 du Bureau des Légendes, en 2016, on a aidé le Ministère de la Défense, sous Jean-Yves Le Drian, en contribuant à faire exister la Mission Cinéma, de rendre accessible un maximum de choses. Cela a suscité des vocations. Pour nous, le cheminement recommence à chaque fois, il faut prendre le temps de se connaître, avoir confiance les uns avec les autres, cela prend du temps. Rien n’est simple, rien n’est rapide, ce n’est pas compliqué de faire simple. La dispo (la disponibilité des matériels, NDLR) était un sujet, on va faire une série sur les FS sachant que matériel et personnels ne sont pas en excès. Ce n’est pas demain la veille que nous aurons une task force complète avec Caracal et Gazelle. Nous sommes donc obligés de réfléchir à la meilleure manière de faire, le mieux, dans un univers logistique qui est colossal. Les conditions sanitaires nous permettent d’avoir du temps, de ne pas avoir la pression. Nous n’avons pas besoin de l’avoir, Laurent Guillaume travaille sur deux autres écrits, ses romans, il connaît bien ces mondes-là. On va prendre le temps qu’il faut. On a des gens incroyablement renseignés, qualifiés, pour travailler avec nous. C’était le cas jusqu’à présent, la V1 était pleine de bonnes idées mais ce ne convenait pas, pas suffisant, il manquait des choses. Je préfèrerais qu’une série sur les forces spéciales et la géopolitique française trouve un bon partenaire pour sa diffusion d’abord en France. 

Vous avez des idées en tête pour les acteurs ? 
J’ai des idées, j’en ai même contacté quelques-uns qui sont super motivés, sur le pitch. Ce qui est important pour nous est d’avoir les textes. Exactement comme avec Eric Rochant et TOP (The Oligarchs Productions, NDLR) pour le pitch du Bureau des Légendes, ce qui convainc, ce sont les écrits. Décrire une scène pour la rendre vivante et plausible, pas le fantasme d’un monde où les choses se passent au loin, reste complexe. Les actions pour libérer des otages, négocier, accompagner ou faire de la contre-ingérence, c’est tellement vaste et technique, on voit à quel point cela devient fondamental. Les SNA sont dessinés pour pouvoir rendre accessible des engins des FS. Beaucoup de choses sont en train de changer, l’autonomie des hélicoptères, les sauts, les véhicules, l’armement change radicalement. Tout cela va plutôt vite, ce sont des détails importants et c’est l’histoire qui compte, il faut que l’on soit vigilants à cela. Et répéter le génie de Rochant : il ne faut pas tomber dans l’actu, mais surfer sur les tendances. 

Et les femmes en font partie ? 
Cette réalité est indéniable, la Ministre est une femme, j’ai eu la chance de rencontrer la capitaine Amira qui s’occupe de la mission Thémis. Quand vous êtes dans un pays où le choix n’existe pas, comme en Israël, 100 % de la population fait son service militaire. Ce n’est pas anodin, de parler de patriotisme, dès le début, Israël est une démocratie qui n’a pas le choix : se défendre et intégrer 100 % de sa population dans la défense de son existence. Aujourd’hui, cette parité hommes-femmes doit exister, je comprends à quel point une femme peut avoir plus de risques. Mais quand on parle aux femmes qui sont dans les forces, pas juste pilote, rens ou santé, mais qui sont combattantes dans des forces terrestres, on ne trouve pas grand-chose de différent entre femmes et hommes. C’est la raison pour laquelle cela existe dans Furtifs, car c’est une réalité. C’est aussi une volonté des armées, on voit cela aux États-Unis, les Navy Seals leur sont ouverts à condition de passer les tests, comme en France, ça commence par là. Il y aura globalement plus de femmes intégrées dans les unités FS. Je me souviens de ces photos de la première pilote de chasse sur Mirage (Caroline Aigle), on ne se posait pas la question en l’air de savoir si elle était au niveau. Sur le terrain, je n’ai aucun doute sur le fait qu’une femme peut égaler un homme sur le terrain. Ce n’est pas une idée neutre mais une idée de base, le monde change. 

Vous avez déjà votre diffuseur pour Furtifs ? 
On réserve cette série pour le meilleur partenaire possible. Et évidemment, le monde a changé depuis 2017, une chaîne traditionnelle hertziennes française puis une plate-forme (comme Netflix, NDLR), voilà la composition idéale pour Furtifs. Pour faire une série, une histoire qui ne s’arrête jamais, il faut avoir une envie de revenir chaque saison. Encore une fois, je prends comme point de repère les séries américaines ou britanniques, très franchement, ces programmes où les mecs sautent sur Kolwezi à chaque épisode, sans une égratignure et tout le monde revient, je ne trouve pas cela intéressant. Ce qui m’épate aussi chez les FS, c’est le mental, j’ai rencontré énormément de gens et je suis époustouflé par leur mental. Ce sont des femmes et des hommes, en majorité des hommes, qui ont des familles. Quand on rencontre la plupart d’entre eux, ce sont des bons gars, cool, et d’un coup, ils ont une autre dimension. Saint-Quentin et Isnard ont introduit la fragilité et la force. Ce sont des êtres humains, c’est ce qu’on veut montrer, pas des machines. Leur vie n’est pas faite que d’action et d’adrénaline, même s’il y en aura plein, « on » et « off ». Quand on est en opérations quelques mois avec des frères d’armes, c’est un monde. Quand on revient et on sait que sa femme ou son mari, sont là pour encaisser, pour savoir sans savoir, il faut une cohésion familiale pour que leur mental puisse fonctionner. C’est aussi intéressant que de montrer une opération. Cela fait partie de la vie. C’est un monde pour nous, néophytes, gens de l’extérieur, on se rend compte à quel point c’est d’un sophistiqué absolu, une hiérarchie dans laquelle on souhaite évoluer. Il y a cette humilité. 

Vous voulez mettre plus en avant les familles que dans Le Bureau des Légendes ? 
C’est dans la nature. Laurent Guillaume va donner la mesure. On a deux vies quand on est au FS, la vie entre camarades et une vie à la maison. On doit bien séparer les choses, et c’est dur. On ne peut pas raconter les missions. C’est différent quand on est dans un service de renseignement et qu’on fait une opération secrète. Un service secret ne parle pas, c’est fermé et secret, très dur à vivre dans cette espèce d’autarcie, de bulle. Les forces spéciales passent trois à quatre mois en opérations, dans leur première famille. Quelle est la première famille, quelle est la deuxième ? La deuxième famille, c’est la vie, les gens autour de soi. C’est la raison, la force pour laquelle les soldats combattent. Et l’unité vous donne la force pour aller confronter parfois la mort. Cette force, ce fuel, provient des gens sur le terrain, de ceux qui vous attendent, parents, enfants, la démocratie dans laquelle on est. Je remercie les services, peu importe lesquels, mais la DGSE en particulier, qui font ce sacerdoce pour notre pays et notre démocratie afin que je puisse raconter des histoires de saltimbanque et divertir les gens. Les armées protègent la démocratie, la France dans laquelle il me plaît de vivre. Une grande démocratie où se trouve cet équilibre intelligent entre forces qui protègent notre style de vie. On peut critiquer, on peut même être contre, mais on doit avoir ces services et forces qui nous protègent. Dans le Bureau des Légendes, ces actions sont non assumées, et dans Furtifs, c’est assumé par la nation. Les deux mondes sont super intéressants à raconter, il faut juste prendre le bon angle. Nous travaillons aussi sur deux autres projets : un en Afrique, et un autre, Dames de Guerre, rappelle l’histoire du SDECE en Asie du Sud-Est. Ce projet évoque une dame en particulier et plusieurs autres qui ont été extrêmement importantes pour protéger les lignes arrière et empêcher l’armement de circuler entre le Yunnan et le Nord Vietnam, entre 1948 et la fin des années 60. C’est la création du Triangle d’or, des ethno-guérillas soutenus par des Français initialement. Notre travail de recherche est énorme sur l’époque, certains aspects doivent encore être déclassifiés. Une femme, Olive Yang, fut la première cheffe de guerre dans le nord du Shan (région de la Birmanie aujourd’hui le Myanmar), qui a créé le Triangle d’or, situé entre la Birmanie, le Thaïlande et le Laos. 

Et l’essentiel, la suite du Bureau des Légendes sera-t-elle bien un reboot ? 
Oui, deux auteurs sont en train de travailler sur un nouveau Bureau des Légendes. 

Au sein de la DGSE ? 
Oui bien sûr c’est l’ADN. On a créé une marque mondiale. C’est toujours au sein de la DGSE. Cette marque est tellement forte, pour notre partenaire Canal+, c’est une des premières franchises historiques de la chaîne, importante pour nous comme pour eux et le succès phénoménal tant en France qu’à l’étranger le prouve. On éprouve beaucoup de gratitude.

(photo Rémy Gandroques, The Oligarchs Productions / Canal +)


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