C'est une très vieille demande des journalistes de défense, le point presse du ministère des armées a
connu ce jour une évolution majeure : des journalistes non disponibles pour le suivre en présentiel ont pu le suivre au téléphone.
Cette expérimentation réalisée avec une demi-douzaine de personnes devrait faire partie, lors du prochain point presse, de l'invitation du minarm. Qui peut aussi redouter de scier la branche sur laquelle il est assis.
D'après la DICOD, qui organise, la tenue de points presse en vidéo est plus complexe qu'il n'y paraît. Au minarm, d'autres expliquent que l'outil technique existe, pourtant.
Pourtant, le faible volume de journalistes à le suivre, en présentiel, ou en audiotel, ne devrait pas être un facteur compliquant.
Très ancienne, la demande de points presse dématérialisés a fait partie des nombreux points remis sur la table avec la crise opposant les journalistes de l'AJD à la com défense.
L'absence de points presse pendant le covid-19 a été expliqué ce matin par une cause sanitaire. Néanmoins d'autres sources évoquent une cause bien extérieure, c'est le SIG, autorité supra-ministérielle en matière de communication, qui a édicté la consigne. La réserve qui sied en général aux campagnes électorales n'est pas une cause avancée.
De fait, depuis la fin du confinement, plusieurs briefings techniques ont été tenus avec le cabinet de la ministre, et il aura fallu la révélation, par l'AFP, de la mort du chef d'AQMI, pour qu'un point presse (en présenciel) mené par l'EMA se tienne sur ce sujet. Un autre s'est tenu depuis, au profit du GMP.
Ce 25 juin se tenait donc le premier point presse du ministère dans son format habituel depuis très longtemps.
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