Après le premier vol annoncé en juin à Istres, Safran, l'armée de terre et la DGA ont bien progressé,
pour atteindre 14 vols de qualification, pour un total de 45 heures.
A ce stade, on l'a compris, tous n'auront pas été à l'endurance maximale demandée par la FCM (14 heures, Safran annonçant une endurance maximale de 20 heures) mais l'engin est autrement plus complexe que tout ce que l'armée de terre a eu dans les mains jusqu'à maintenant en matière de drones. Le point central étant la boule optronique intégrant pas moins de 11 capteurs.
Après un glissement du calendrier, Safran, comme l'armée de terre, sont désormais calés sur une première capacité livrable en fin d'année, pour la formation, et un déploiement en opex en 2021.
Le système est très attendu par l'armée de terre, particulièrement en zone Barkhane, où elle estime que ses besoins en ISR sont insuffisamment couverts par les Reaper de l'armée de l'air, utilisés à 60% au moins pour les forces spéciales.
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