C'est un ambitieux format que le chef d'état-major de l'armée de terre a formulé face aux députés,
pour la dronerie : 1300 engins à un terme non défini, du Black Hornet au SDT.
Ce dernier doit être livré à l'armée de terre d'ici la fin de l'année, tandis que les Black Hornet, eux, sont utilisés depuis 2016. Entre ce nanodrone et ce drone tactique, une kyrielle d'engins, du NX70 qui vient d'être réceptionné, pour envoi rapide en BSS aux drones issus du domaine civil, qui constituent encore le gros des bataillons.
La montée en puissance progressive de ces appareils va constituer, à mon sens, un pouvoir d'attraction et de rétention supplémentaire pour les jeunes militaires, d'autant plus qu'on les trouve déjà non seulement dans les régiments de mêlée, mais aussi de soutien.
Ces drones doivent aussi contribuer à éviter les mauvaises surprises, des embuscades aux attaques de bivouac. Pour autant qu'on les utilise, évidemment.
Cette variété d'engins a aussi son coût de possession, d'autant plus que ces centaines d'engins sont répartis en plusieurs parcs, voire parfois des microflottes.
Ce volume n'est sans doute pas brandi au hasard non plus, alors que chacune des trois armées dit vouloir avoir son propre centre de formation aux drones. Pour l'armée de terre, il est déjà ouvert : c'est le 61e RA.
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