Face aux difficultés à trouver des candidats et à la montée en puissance rapide de son parc, l'aviation
française adapte ses modes de recrutement, de formation et de choix de profils.
Pour les pilotes, elle a mis en place un cursus particulier, pour recruter des candits pilotes ab initio dans le civil qui ne vivront leur vie opérationnelle de pilote que dans un shelter de drone Reaper, puis de son successeur.
Les premiers candidats ont déjà été recrutés, les retours d'expérience sont désormais à analayser. D'autres adaptations ne sont pas à exclure : pour prendre en compte son augmentation d'activité, l'escadron de drones 1/33 Belfort avait déjà expérimenté, pour le poste d'opérateur senseurs (SENSO), des sous-officiers issus de spécialités non navigantes. L'armée de l'air est restée pour l'instant plus que très discrète sur les résultats de cette ouverture, en nombre de candidats réels, en nombre de brevetés, et en résultats.
Deux autres postes n'ont par contre pas été ouverts à d'autres spécialités : la cabine arrière, celle de l'exploitation reste l'apanage des "rens", officer rens pour le TACCO (coordonnateur tactique), et analyste image.
A ce stade, on ne mesure pas encore très bien ce que l'armement à venir dans quelques mois pourrait changer parmi cet équipage à quatre hommes/femmes. Certains membres d'équipages, des SENSO, peuvent avoir des qualifications particulières, navigateurs officiers systèmes d'armes (celui qui prépare le tir des armes sur biplace), mais aussi JTAC. Quant aux pilotes de chasse, ils connaissent aussi les réalités des tirs. Mais tous les pilotes de drones ne sont pas pilotes de chasse...
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