La gendarmerie va engager des drones aériens demain au-dessus de Paris, ainsi que, sans doute, en
province. La possibilité avait été étudiée mais pas réalisée samedi dernier, l'activité aérienne se bornant à des vols d'hélicoptères comme révélé sur ce blog hier.
La gendarmerie aligne en interne plus d'une centaine de drones aériens, entre ceux des forces aériennes de la gendarmerie, mais aussi ceux du GIGN, et des formations spécialisées. Ces engins sont des minidrones et des microdrones, ces derniers étant quasi-inaudibles et invisibles à l'oeil nu, a fortiori dès que la nuit tombe. Les capteurs peuvent être optiques, thermiques ou à intensification de lumière.La qualité des capteurs embarqués oblige une relative proximité avec les personnes à identifier, contrairement à ce qui est nécessaire pour la MX15 d'un hélicoptère.
La police, pas en avance en matière de moyens aériens pilotés, ne l'est pas non plus en matière de drones, même si elle a commencé à s'équiper.
La gendarmerie devrait également engager des moyens de sa cellule nationale d'observation d'exploitation de l'imagerie légale, habitués aux manifestations de grande ampleur. Là encore, du fait d'investissements avisés ces dernières années, la gendarmerie possède une avance manifeste sur la police.
Hélicoptères, drones, moyens optroniques terrestres, la gendarmerie aura donc demain une visibilité exceptionnelle sur Paris, territoire où, historiquement, on lui a régulièrement opposé le monopole de la police.
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