Même si sa taille reste finalement modeste (4000 hommes et femmes), le commandement des
opérations spéciales utilise en moyenne quotidiennement en opérations 700 à 800 personnels d'active et de réserve, sur deux principaux théâtres (Sahel et Levant, en autorelève), principalement dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi sur d'autres missions moins connues (formations de nos alliés, renforts spécifiques, etc).
Sur ce volume, environ les deux tiers sont issus de ses propres rangs, le solde étant constitué d'extérieurs placé sous son contrôle opérationnel.
L'état-major compte environ 130 personnels (issus des unités COS et des unités conventionnelles), et a désormais migré sur le Balargone.
Le minarm a annoncé ce jour le financement d'une étude spécifique au futur hélicoptère NHFS de l'armée de terre, mais il ne résoud pas la problématique de l'hélicoptère lourd.
L'armée de l'air, de son côté, a apporté d'intéressantes capacités au COS ces dernières années, avec une meilleure intégration de ses moyens conventionnels (SIC de l'EAC2P, drones du Belfort, chasseurs, etc), un escadron d'hélicoptères Caracal ravitaillables en vol (et armé d'un canon) marqué à l'oreille : à cet égard, et sur un seul modèle de voilure tournante, le Pyrénées amène un polyvalence assez enviable aux forces spéciales.
L'armée de l'air a aussi amené un capacité nouvelle d'extraction de blessés et de ciblage (grâce au Poitou), de cynotechnie (grâce au CPA 10). Et le niveau atteint par le CPA 30, illustré par une série des missions depuis 10 ans, permet d'envisager de l'intégrer mieux qu'il ne l'est déjà de fait dans les opérations du troisième type.
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