Un nouveau cap a été franchi avec le poser de deux Mirage 2000 français à Gao le 20 août. Pour
l'heure, le terrain n'est ouvert qu'aux atterrissage de jour -ce qui était le cas pour ce Mirage 2000D du 3/3 Ardennes et ce Mirage 2000C de la SPA 124 du 2/5 Ile de France, mais ce serait possible en urgence de nuit avec un balisage sommaire. La procédure doit être réguralisée par un balisage permanent.
Positionner des chasseurs à Gao apporterait une meilleure réactivité par rapport aux besoins, qui sont aujourd'hui clairement dans cette région, jusqu'au nord du Mali, bien plus qu'au Niger.
Ce gain de précieuses minutes l'est aussi pour le kérozène, un bien précieux. Il pourrait même aussi contribuer à se passer des aussi précieux tankers des forces aériennes stratégiques (FAS) qui ne sont pas toujours au mieux de leur forme.
Alors qu'en parallèle, l'armée de l'air va avoir une capacité de ravitaillement en vol de chasseur avec l'Atlas -qu'il faudrait aussi baser donc en permanence sur place- et les KC-130J -attendus l'an prochain- qui ont plutôt vocation à opérer dans la poudrière africaine.
Va-t-on voir une relocalisation des chasseurs de Niamey sur Gao ? C'est techniquement possible, et ce qui est vrai pour la chasse l'est aussi pour les drones. Avec une capacité armement à venir, et une relocalisation à Gao -avec un gain d'accès aux zones d'intérêt-, les Reaper seraient mieux utilisés et plues réatifs.
Une réalité qui n'a sans doute échappé à personne, à Paris, ou en BSS.
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