Sans grosse lame de fond, le salon naval international va apporter quelques touches qui ne sont pas
que cosmétiques. Pour ses cinquante ans, le salon espère une inauguration présidentielle, et mise sur le high tech, en promouvant la visibilité d'une trentaine de start-up, dont un bon quota d'étrangères. Une cinquantaine de dossiers ont été reçus, et c'est demain que la Sogena (filiale salons du GICAN) fera son choix dans les dossiers, avec un désir d'équilibre entre les différents domaines d'activité, et les zones géographiques. Ces start-ups devront pitcher -apparemment sur une base quotidienne- afin de convaincre le public et des personnalités qualifiées.
Pour ce qui concerne le remplissage, la SOGENA affirme avoir déjà atteint début avril le niveau de commercialisation de la fin du processus, il y a deux ans. Et des rebonds sont encore possibles. Au rang des absents, les Chinois, au rang des présents de retour, Airbus qui redécouvre le salon parisien leader sur son créneau après l'avoir boudé pour épargner quelques euros, et l'Allemand Rheinmetall.
Le GICAN ne cache pas -comme le GIFAS- ses difficultés à recruter des chaudronniers, mécaniciens, électro-mécaniciens, eménageurs, et a donc pris le serpent de mer en mains, avec un "navire des métiers" (toute comparaison avec... l'avion des métiers du GIFAS n'est pas fortuite comme le reconnaît sans détours le GICAN) qui sera inauguré sur ce salon. Difficulté aggravante, Euronaval n'est pas un salon public, contrairement au salon du Bourget, bien ancré désormais dans l'agenda des écoles spécialisées, et en plus, Euronaval tombera pendant les vacances.
Pas facile, donc, mais le GICAN dit avoir déjà réfléchi à faire de ce navire des métiers un récurrent des grands évènements maritimes à venir dans les mois à venir.
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