L'armée de l'air a mobilisé dans la nuit de vendredi à samedi 50% de sa ressource en AWACS, une
belle performance si l'on part du principe qu'un appareil est en permanence immobilisé en rétrofit, et qu'un quatrième doit rester d'astreinte dans le cadre de la police du ciel (1).
Cet appareil ravitaillable et déjà naturellement endurant a permis de d'assurer la fonction de contrôle aérien avancé, sans doute de communication (il dispose de SATCOM et de liaison HF idoine). Pour cette mission, un des deux appareils embarquait un mission commander (français) à bord, et un officier américain.
Les AWACS français sont aux mêmes normes que ceux de l'US Air Force, de la Grande-Bretagne et de l'OTAN, ce qui garantit leur interopérabilité. Par contre, et on le voit sur l'exemple de Hamilton, le format de cette force est taillé au plus juste.
(1) et idéalement, un appareil doit pouvoir aussi rester au service de la dissuasion nucléaire.
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