Depuis le 8 mars, Barkhane a mené plusieurs opérations permettant de neutraliser une dizaine de
GAT et de récupérer leur matériel : pickups, motos, composants d'engins explosifs. La zone concernée se situe entre Mali et Niger.
Le premier coup a été porté par Barkhane et les FAMa dans la région de Menaka, sous appui de drones Reaper du 1/33 Belfort et de l'ATL2 de la marine. En matière d'interarmisation des opérations, difficile de faire mieux. Des Tigre et Gazelle de l'armée de terre ont également été mobilisés.
Trois campements et une dizaine de GAT ont "été mis hors de combat" d'après l'EMA.
Dans le détail, c'est à In Delimane que l'effort semble avoir débuté, par une reconnaissance et du contrôle de zone, avec une participation de milices locales. Pris à partie, les Français et les FAMa ont riposté, soutenus par une patrouille de Tigre, deux Mirage 2000 et l'ATL2. Une partie des GAT ont été neutralisés à ce moment-là. Cette opération-là s'est terminée le 13 mars au matin.
Le même type d'opération s'est déroulé au sud de Ménaka dans une configuration quasi-identique au sol. "Trois engagements distincts" ont opposé Français et Maliens à des GAT, les 9, 11 et 12 mars "contre un même groupe armé terroriste" estime l'EMA. Le 9 mars, le GAT "débusqué" a "immédiatement pris la fuite avant de faire volte-face et d’engager le détachement qui l’avait pris en chasse". Les Mirage et hélicoptères d'attaque ont à nouveau appuyé les forces terrestres, sous appui d'un Reaper. En fouillant le bois dans lequel les GAT s'étaient évaporé, Barkhane et les FAMa ont à nouveau été engagés. Les mêmes moyens aériens ont été mobilisés, et le GAT concerné a été neutralisé. Cette opération-ci s'est terminée le "13 mars dans la soirée".
L'EMA a estimé aujourd'hui avoir neutralisé une soixantaine de GAT en un mois.
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