Deux militaires français de l'opération Barkhane ont été tués ce matin par un engin explosif vient-on
d'apprendre. Un troisième a été blessé. Tous les trois appartiennent au 1er Spahis. Un sous-officier, le maréchal des logis-chef Emilien Mougin- et un EVAT -le brigadier-chef de 1ère classe Timothée Dernoncourt- ont perdu la vie dans cette attaque. Les trois hommes opéraient à bord d'un VBL.
Ils participaient à une opération de contrôle de zone à 50 km à l'ouest de Menaka. Leur base de départ était à Kidal. L'engin a détonné peu après 9 heures ce matin.
Ces morts portent à 22 le nombre de militaires tués au Sahel depuis 2013. Dont huit par des engins explosifs. L'attaque du jour n'est pas encore qualifiée précisément par l'EMA qui évoque un EEI, terme générique.
Les mesures de déception face à cette menace -la principale au Sahel- ont été relevées, tout comme les protections sur les véhicules. Mais il est de notoriété publique que la plupart des véhicules déployés -donc ceux et celles qui les occupent- au Sahel ne sont pas suffisamment protégés contre les IED.
(plus d'information à venir).