"Jeunesse aux coeurs ardents" ne répond pas forcément aux canons des films vers lesquels les
followers de ce blog iraient naturellement. L'action y est minimaliste, et le traitement du sujet, pas forcément conventionnel. Mais Cheyenne Carron (lire par ailleurs son interview sur ce blog) réussit une bonne complicité entre ce post ado issu d'une famille bobo et le vétéran d'Algérie. Elle ne commence pas très bien, puisque le premier appartient à une bande qui dépouille le premier, devant le distributeur de billets. Le reste ne se raconte pas, mais se regarde, et c'est donc bien ce que je vous incite à faire, éventuellement en famille puisque rien ne s'oppose à des yeux et des oreilles d'ados, même si un décryptage ne sera pas inutile.
Certains passages sembleront réacs aux uns, pas assez incisifs aux autres. Il est vraisemblable qu'un film de cinéma parlant d'armée ne sera pas célébré par la critique : l'essentiel, c'est de se faire son avis. Et que la réalisatrice puisse accéder aux plateaux, là où, en général, se font les carrières des films.
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