Assise sur une mine d'or que bien des communicants lui envieraient, la filière, à la Défense, liste ses
priorités de début d'année.
Le premier gros morceau va consister à faire rayonner la loi de programmation militaire, dont ce blog a déjà fait résonner quelques têtes de chapitres. Avec un souci, les éternels problèmes de partages de responsabilités, entre le cabinet, la DICOD, et les armées. Le premier devrait prendre les choses en main avec la presse dans la foulée de la présentation en conseil des ministres, et les deux autres acteurs seront surtout chargés du service après-vente, pas forcément facile. Car on sait que le contexte recèle quelques mines médiatiques et de com interne, qu'un bon sonar permet déjà d'entendre. Il y a d'abord le report du PPCR (une augmentation des soldes décalée d'un an), mais aussi une étude qui inquiète sur une éventuelle réforme de l'alimentation : certains paient, d'autres pas, beaucoup plus devraient payer. Et 2018 aura aussi une actualité forte en matière de pensions, un sujet sur lequel les munitions se préparent, de part et d'autre.
Enfin, sujet douloureux, le plan familles dont Florence Parly fait un de ses piliers (avec l'innovation et le MCO) semble avoir été largement abondé par le fonds de prévoyance des militaires, qui n'est pas conçu pour cela, et non par des ressources budgétaires.
Côté com', il va falloir s'interroger sur la manière de faire de la com'. Les réseaux sociaux en font partie : la DICOD recrute trois nouveaux communicants numérisés, en plus des deux déjà présents. Mais la question se pose : suivant quelle stratégie ? Il aura en effet fallu 24 heures pour que la DICOD évoque les voeux du président et chef des armées à Toulon sur ses réseaux sociaux (avec un article original, même si le jour même, des retweets du compte de l'Elysée ont été réalisés). Là où le compte tweeter de l'Elysée -et votre compte préféré- le faisaient en temps réel.
Autre sujet qui interpelle, les budgets consacrés par les armées à leurs opérations de recrutements, en rythme souvent dispersé. Si, déjà, tous les communicants du ministère le faisaient rayonner, a-t-on vraiment besoin d'investir des millions d'euros, alors qu'ils manquent pour les "petites" opérations de cohérence (49 MEUR pour équiper le reste de la FOT en gilets pareballes modernes) ? Une activité qui fait vivre, en tout cas, tout un écosystème.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.
Contrairement à de précédentes déclarations du ministère, le blog Le
Mamouth n'est toujours pas consultable sur les ordinateurs du Balargone,
et les smobi du ministère. Ce tweeter le dira tous les jours, jusqu'à
ce que cela change, au nom de la liberté de la presse. Faites-le savoir autour de vous.