Depuis l'envoi des derniers Puma de l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées en Corse, le Caracal a
repris le flambeau, comme cette nuit, avec une mission extrêmement complexe, déclenchée à 23h par le CROSS d'Etel, pour un voilier retourné en mer.
Le Dauphin N de la flottille 35F, basé à La Rochelle, a réussi à localiser la zone du naufrage, grâce à la balise de détresse. Le Caracal, lui, a localisé le voilier, dans une "mer déchaînée" explique ce soir l'armée de l'air, évoquant 7 m de houle et 40 noeuds de vent (74 km/h).
Deux ploufs (sauveteurs plongeurs) n'ont pas, pour autant, hésité à descendre inspecter l'épave, pour recherche le ou les occupants (l'armée de l'air n'évoque que la présence supposée d'un skipper unique).
L'escadron a dû provisoirement suspendre son activité à 5h du fait des conditions météo, avant de reprendre à 7h32.
Le skipper inanimé a été retrouvé vers 10h30, grâce à l'action d'un Caracal et de quatre sauveteurs plongeurs.
Cette mission SAR est la 31e de l'année, rappelle l'armée de l'air, qui déploie des moyens de ce type à Cazaux (Pyrénées), Solenzara (1/44 Solenzara), Cayenne (ET 68 Guyane), Djibouti (ET 88 Larzac) et en Nouvelle-Calédonie (ET52 La Tontouta), auxquels peuvent aussi s'ajouter les unités Fennec (Parisis, Alpilles, Guyane). A l'exception des Caracal de Cazaux, les appareils réalisant ces missions sont des Puma équipés d'un treuil et âgés de plus de 40 ans. Dans les heures qui viennent, cette flotte déjà extrêmement réduite va d'ailleurs perdre un appareil, admis aux joies d'une retraite bien méritée.
Rappelons qu'avec une simple dizaine d'appareils, le Pyrénées incarne une réalité unique : astreinte SAR, participation aux opérations spéciales sous les ordres du COS, et contribution aux opérations conventionnelles, notamment l'astreinte de la mission Resco.
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