Le premier des deux Atlas de la 61e escadre parti de France hier matin doit se poser sur la piste de
l'aéroport Princess Juliana, côté néerlandais de Saint-Martin, à l'heure où sont écrites ces lignes. Cette piste de 2200 m est située dans le sud-ouest de l'île, et va permettre au flot de fret de s'écouler vers les populations qui en ont besoin, à un cadencement bien supérieur à ce que peuvent fournir les petits Casa. Mais aussi, selon le cas, de déployer des militaires plus vite : restera néanmoins à les véhiculer.
A ce stade, et ne sachant pas la longueur de piste utilisable à Juliana, il est difficile de se faire une idée de la charge que pourra emporter l'appareil, mais effectuant de très courtes rotations, une bonne partie de sa charge maximale (37 tonnes) pourrait vraisemblablement être utilisée, ce qui permettra d'alléger la charge pesant jusqu'à maintenant sur un unique Casa (en train d'être rejoint par un autre appareil de la 64e escadre venant directement d'Evreux) et les hélicoptères.
En un seul vol, un Atlas pourrait porter cinq à six fois le fret d'un Casa, ou presque deux fois et demi la charge de passagers du Transallito.
L'Atlas devrait rester plusieurs jours sur place. Avantage, au retour de ces rotations humanitaires, il peut (éventuellement) rapatrier des passagers, donc contribuer à ramener vers les hubs civils les touristes piégés sur l'île depuis le passage d'Irma. Pour autant, là aussi, que ces touristes puissent rallier Juliana.
Un deuxième Atlas devait quitter aujourd'hui Toulouse avec du fret humanitaire et des moyens médicaux.
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