L'Etat et les collectivités territoriales de Corse viennent de resigner pour 340.000 euros de missions
de surveillance anti-incendie au-dessus de l'île de Beauté. L'Etat ne possède pas, en effet, en propre, ce genre de capacité et donc, la Corse -comme d'autres- a cassé sa tirelire pour louer. Le préfet est co-signataire de l'accord, donnant la garantie -et les euros- de l'Etat.
Le nombre d'heures de vol correspondant à ce contrat n'est pas indiqué, pas plus que le nom et la nationalité du prestataire, ce qui peut sembler étrange pour un marché public. Par chance, le type d'avion, les capteurs installés dessus, et en fait, une certaine antériorité aideront un peu les plus perdus à s'y retrouver.
Le bimoteur Merlin III, longtemps une des stars de l'ISR léger au sud de la France, est désormais moins prisé par le ministère de la défense français, qui a perdu trois des siens -et deux pilotes de l'opérateur- en octobre 2016 dans un crash au décollage, à Malte. Depuis octobre 2016, aucune explication n'est venue éclairer les causes de ce crash. Un rapport est attendu à l'automne.
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