Le chef des armées "adresse un message particulier aux forces françaises de la coalition, aviateurs,
artilleurs, formateurs, marins, qui par leur appui aux forces de sécurité irakiennes et aux peshmergas ont permis le succès des opérations menées à Mossoul depuis l’automne" apprend-on ce soir dans un communiqué de l'Elysée.
On le sait aussi, les temps budgétaires sont durs, et la ministre Florence Parly doit précisément les évoquer, avec le ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin, demain.
Ce rendez-vous n'est pas anodin : depuis des années, les armées sont appelées à en donner plus opex après opex, mais avec un constance qui force l'admiration, Bercy reste fasciné par les milliards d'euros du budget de la défense (une immersion dans la réalité quotidienne des armées vaudrait pourtant le détour). Et la contribution, qui serait obligatoire, à financer les surcoûts opex -à quel titre ?- ou à tenter de résorber le déficit budgétaire.
Cette fois-ci, il y a en plus un rabiot de déficit, laissé par l'équipe précédente, qui obligerait, c'est la version de La Tribune, à un nouveau coup de rabot dans le budget de la défense.
Florence Parly s'en est défendue, vendredi, sur le pont du Forbin, après avoir vu le commando Hubert prendre d'assaut une autre frégate. On ne transige pas sur les moyens pour lutter contre le terrorisme, en mer, comme à Mossoul ou Raqqa.
On ne peut guère transiger non plus sur les moyens pour lutter contre le haut du spectre non plus.
La réunion de demain s'annonce complexe, pourtant.
A demain, donc, d'ici là, quelques réalités de la défense, sur les répétitions du défilé du 14 juillet, visibles sur mon twitter @defense137.