Le courrier est daté d'hier : l'APNM-Marine appelle Florence Parly à la "vigilance sur les
préoccupations" actuelles des militaires. L'APNM-Marine évoque d'abord le "ralentissement généralisé des carrières". Elle redoute aussi les effets de l'application du parcours professionnel carrière et rémunération (PPCR) "qui risque au contraire de s'accompagner d'un préjudiciable rééchelonnement des carrières".
"La réforme du soutien a eu également de lourdes conséquences sur notre capacité à mener efficacement nos missions, malgré un dévouement et une abnégation exceptionnelle de l'ensemble de la communauté militaire. Néanmoins, la motivation et le moral de ceux qui restent s'émoussent et les armées n'arrivent plus à recruter pour compenser les départs". Ce blog a déjà pu l'écrire, mais le texte de l'APNM-Marine sonne comme un un rappel inquiétant.
Le courrier évoque aussi un autre problème abordé ici, dans les conséquences du rythme opérationnel : "la suractivité opérationnelle et le manque d'effectifs rendent de plus en plus difficile la prise normale de jour de permissions". La solution ? Mettre en place un '"plan d'épargne permissions" en "incluant une part de monétarisation ou de valorisation différée au travers de la retraite additionnelle.
L'APNM-Marine liste aussi d'autres sujets de "dégradation continue de la condition militaire" dans le logement, les places en crèche, etc mais aussi des conditions différentes d'alimentation des militaires hébergés sur le même site (c'est le cas à Balard), "ce qui génère injustice et incompréhension".
L'APNM dit aussi sa disponibilité pour présenter à la ministre un "grand projet d'hébergement social à Paris" sur lequel elle a planché à la demande du CFM Marine.
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