Pour l'instant, ni Emmanel Macron (qui ne communique pas sur les membres de son futur
gouvernement) ni Jean-Yves Le Drian (réserve oblige) ne laissent filtrer la moindre info sur le titulaire du ministère de la Défense, une fois passé la transition électorale lancée. Emmanuel Macron a toujours évoqué un "gouvernement réduit" à 15 membres, donc sans secrétaire d'état aux anciens combattants, période brève, évidemment, qui durera jusqu'aux élections parlementaires. Ces dernières peuvent amener un résultat imprévu, avec de très nombreuses triangulaires et quadrangulaires, amenant à une recomposition importante de la commissions de la Défense à l'assemblée, qui ne regorge déjà pas de beaucoup d'aficionados.
Le Sénat a déjà perdu Daniel Reiner, qui ne se représente pas, tout comme, à l'assemblée, Yves Fromion. Le Varois Philippe Vitel sait qu'il est menacé sur sa droite, à Toulon. D'autres rapporteurs récurrents pourraient eux choisir leur mandat local.
A Brienne, plusieurs scénarios possibles, par-delà le cas déjà évoqué ici : que JYLD se succède un nouvelle fois à lui-même (au moins jusqu'à terminaison des législatives). En cas de victoires, le nouveau président pourrait aussi s'attacher un ministre d'ouverture, comme Nicolas Sarkozy l'avait fait en donnant à Hervé Morin (un centriste) son bâton de maréchal. Dans le flot constant de rumeurs on peut distinguer un nom, celui de François Bayrou (qui a quelques enceintes défense par très loin de sa terre d'élection...). Mais EM pourrait tout autant privilégier son propre camp, comme le rédacteur de son programme défense, Jean-Jacques Bridey ou un non-politique averti.
L'équipe défense du candidat se réunirait ce soir, à ceux qui savent où la réunion se tient d'observer si une fumée sort de la cheminée. Pour autant que ce soit le soir pour.
La droite croit aussi, de son côté, à ses chances de retrouver le coeur des Français. Plus de monde se bouscule déjà dans cette hypothèse, avec des niveaux de connaissance variés du domaine défense : Jean-Français Lamour a bûché, François Cornut-Gentille livre une guerilla de chiffres, NKM a l'antériorité et son résultat à la primaire pour elle (mais son sexe, sa jeunesse, et son caractère militent contre elle). Sans oublier Xavier Bertrand et Hervé Gaymard, que les connaisseurs de la politique mieux informés que moi disent intéressés par le maroquin. C'est, évidemment, sans compter sur d'autres vocations qui peuvent encore, à tout moment se déclarer dans cette campagne définitivement atypique et imprévisible.
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