Cela c'est surtout vu au sol, l'armée de l'air était bien plus présente, dans cette troisième édition du
SOFINS, la semaine dernière à Bordeaux. Peut-être le résultat d'une prise de conscience nouvelle, en interne, de ce que l'armée de l'air peut apporter aux opérations spéciales, et qui se traduira en 2017 par la nomination d'un général transverse. L'un des mieux placés pour le devenir, encore colonel, était présent, comme d'autres colonels, anciens ou pas des opérations spéciales. Pour l'heure, aucune nomination n'a été dévoilée.
Sans rompre le suspense, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général André Lanata, a d'ailleurs tenu lui-même à en être mercredi soir et jeudi matin (1), venant à la rencontre des personnels des Forces spéciales Air, et des innovations présentes dans les travées du salon, dont certains sont le résultat direct de la démarche innovation des FS Air, ou des anciens opérateurs reconvertis dans le privé.
Là aussi, les expériences concrètes se multiplient, de quoi accentuer encore l'effet d'attraction de l'armée de l'air pour ce domaine dans lequel elle a par nature toute sa place.
Ne serait-ce que parce que les premiers commandos (qu'on n'appelait pas encore comme cela encore à l'époque, le terme n'apparut qu'en 1940), issus des deux groupements d'infanterie de l'air (601e GIA et 602e GIA), furent créés le 1er avril 1937 (2).
Une cérémonie oecuménique le rappellera dans quelques semaines, associant les paracommandos français des trois armées pour honorer la mémoire des Geille, Sauvagnac, et des milliers de brevetés qui ont suivi, dans leur sillage.
(1) le CEMAT était présent lui mardi matin.
(2) une proposition de sujet historique pour un prochain point presse du jeudi.
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