Deux programmes classées urgences opérations ont été lancés par l'EMA pour augmenter le niveau
de protection des formations terrestres. L'un est une évolution du LEMIR (leurre massique) que l'armée de terre avait déjà utilisé en Afghanistan il y a dix ans. L'autre est, comme ce blog l'avait déjà expliqué en amorce de phase, un à radar dont les ondes pénètrent dans le sol (GPR).
Par contre, et malgré les bilans qui reviennent de Barkhane, l'armée de terre ne bénéficiera pas de Buffalo supplémentaire(s). Les deux présents sur le théâtre ont du mal, du fait de leur âge et de leur statut de véhicules assez unique, à dépasser les 50% de disponibilité.
Pas besoin d'être issu donc d'une grande école pour comprendre que Barkhane et ses 4300 militaires, dont plus des deux tiers sont au sol, ne peuvent donc bénéficier de deux couvertures efficaces. Il faut donc manifestement arbitrer lequel sera bien protégé, et lequel le sera moins.
En se penchant sur l'information ouverte disponible, ou peut mesurer que Barkhane menait simultanément, ces dernières semaines, au moins deux opérations d'envergure, dans deux zones regorgeant de hotspots IED et mines.
Lors de ses résultats annuels, la DGA avait livré à ce blog le niveau des UO de 2017 : 80 MEUR, pour l'essentiel, des bombes aériennes et des kits associés, ainsi que des systèmes de communications.