Même si les termes peuvent parfois sembler mal s'associer, culture et défense ont repris une
importance clairement perdue les années précédant l'arrivée de Le Drian. Même s'il est peut-être préamturé de tirer les traits, dans ce domaine-ci, le bilan est pourtant assez évident. Plusieurs dossiers laissés longtemps sur le bord de la route, pour la modernisation des musées de la défense, ont réellement progressé. Sous la férule de l'ancien para Christian Baptiste, qui s'y est littéralement révélé, le musée de l'armée a gagné en notoriété, dans un contexte sécuritaire pas forcément idoine.
Sa dernière expo temporaire, Guerres Secrètes, a tutoyé les 100.000 exemplaires, démontrant, si besoin était, l'existence d'un public. Une salle permanente ne serait donc pas forcément à exclure.
Mais dans l'immédiat, et c'est un des acquis du quinquennat Le Drian, une salle va être consacrée aux opex, c'était un des manques les plus évidents de ce musée.
Celui de la marine va jouir de l'appétence naturelle du Breton pour la mer, plus largement, la "maritimité" : 50 MEUR doivent y être investis, rappelait hier son entourage.
Mais la culture c'est aussi le livre. Pas un déplacement sans qu'un livre ne soit à proximité du ministre, pas très loin des dossiers opex ou exports.
Dans son cabinet, autour de lui, des amoureux de livres et de la culture : il en fait une longue liste hier, face au gotha parisien. Retenons son directeur de cabinet, un fan d'histoire, et assurément, un futur auteur. De livre d'histoire, au moins.
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