Reparti au delà des 4.000 (4200, 4500, on ne sait plus), l'effectif de Barkhane devrait à nouveau
décroître, peut-être avant, surement après l'élection présidentielle. Ce surcroît d'effectifs ne s'est pas traduit jusqu'à présent par un surcroît de résultat (la courroie de transmission n'est évidemment pas aussi directe) alors que la multiplication des plots français complique leur ravitaillement.
La contrainte du MCO, mis à mal par les dures conditions du Sahel est plus que jamais présente.
Bref, et à quelques semaines de la présidentielle, Barkhane fait profil bas, comme Pamir l'avait fait, en 2012. Des pertes, et des pertes importantes seraient malvenues dans le tableau dessiné à Paris.
Pas encore un sujet de débat à la présidentielle, Barkhane devrait néanmoins voir son effectif repasser sous la barre de 3000 (son plafond initial, à l'été 2014), avec le maintien d'un couple troisième dimension (entendu au sens large) et unités spécialisées (entendu au sens large aussi).
Le reste du terrain, ce sera à la Minusma et aux armées africaines de s'y atteler. Si le sujet les intéresse, évidemment.