Marko Ramius le disait, dans le coeur du Tupolev, il n'y a de la place que pour Tupolev. Mais côté
espace aérien, le fabriquant d'avions, lui, en a beaucoup plus, et redevient une marque qui fait buzzer. Comme en septembre. Encore cette nuit, trois de ses bombardiers sont venus marauder au large de l'Europe occidentale. La Royal Air force a fait donner sa QRA de Typhoon, et a même scramblé un tanker Voyager.
Mais, indique l'armée de l'air française, la distance respectable qu'ils ont respectée (400 km de nos côtes) n'a pas obligé à faire intervenir notre propre dispositif de permanence opérationnelle.
Coïncidence, ou peut-être pas, le n°2 de la défense aérienne était ce matin de point presse pour livrer les dernières stats opérationnelles de l'outil. Si l'on en croit le général Jean-Christophe Zimmermann, depuis le début 2016, les jets ont décollé sur alerte réelle 84 fois (contre 60 l'an dernier), un niveau moindre pour les Fennec des EH 3/67 Parisis et 5/67 Alpilles (38, contre 95 en 2015).
Les motifs de ces scrambles sont sans surprise : des pénétration de zones interdites temporaires (ZIT, 72 en 2016 contre 50 en 2015) et de pertes de communications radio (37 contre 31).
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