Ils ont fait partie des premiers concernés par les cas de PTSD, rien d'étonnant, donc, que les anciens
commandos des forces spéciales se soient saisis du phénomène, pour l'anticiper, et contribuer à en atténuer les conséquences. Les adhérents de la fédération Tego associant les assureurs AGPM et GMPA viennent de primer l'initiative de l'association Faire Face et Résilience, née de la volonté d'anciens militaires du 1er RPIMa, parmi une dizaine de projets proposés au vote.
Les bénévoles de Faire Face et Résilience s'adressent aussi bien aux militaires qu'aux personnels du ministère de l'Intérieur. Le PTSD peut concerner tous les types de personnels, sans considération d'âge, de sexe ou de grade. L'expertise de l'association et de ses partenaires, comme Resilio, permet à la fois de mieux préparer les personnels susceptibles d'être confrontés à des situations traumatisantes (enfants-soldats, explosion IED, confrontation à des cadavres, etc) et d'apporter des réponses complémentaires qui ne sont pas médicales (1).
Une illustration comme une autre du célèbre "Faire autrement" qui s'incarne dans une problématique qui dépasse donc, et de loin, les seules forces spéciales, mais aussi leurs homologues des unités d'intervention (GIGN, RAID, BRI) et dans le civil, des centres de crises, des expatriés, etc.
(1) Le SSA déploie déjà un panel d'outils, avec un relais dans les forces
via les OEH. L'actuel spécialiste pour le ministère de la défense
connaît parfaitement ces thématiques, pour avoir été le chef psychiatre
des commandos marine.