Même si les média le découvrent, les frappes sur Mossoul n'ont pas commencé ce matin mais bien il
y a deux ans ! 80% des missions des chasseurs de l'armée de l'air ont porté l'effort dans cette seule zone, effort accentué ces douze derniers mois. Cet effort dans le temps permet, aujourd'hui, d'entamer l'assaut final.
Evidemment, les choses auraient pu être plus rapides. Mais il faut rappeler que c'est aussi et avant tout grâce à l'air interdiction (AI), les frappes planifiées qui abrasent le potentiel adverse dans ses capacités de commandement, de logistique et d'effort de guerre (qui finance Daech), que l'attaque finale est rendue possible aujourd'hui.
Or, 90% des missions françaises sont orientées sur le close air combat (CAS), l'appui-feu aux forces. Un appui nécessaire -les Irakiens, réguliers ou peshmergas, ont sûrement apprécié d'avoir les ailes alliées, dont françaises, au-dessus d'eux-, pour casser les infiltrations fulgurantes de Daech dans les lignes.
Dans les troupes au contact direct, figurent aussi des commandos du COS.
Ces missions de CAS n'auront donc pas été inutiles... mais elles auront en quelque sorte détourné l'effort d'AI, qui aurait sans doute permis d'arriver plus vite à Mossoul.
Plus d'info sur mon twitter @defense137.