jours qui viennent. Un GAN peut mobiliser 2.600 marins d'un coup, dont 1900 sur le porte-avions lui-même (500 pour le groupe aérien embarqué pour servir 26 avions et quatre hélicoptères), ainsi qu'un navire de ravitaillement (160 marins), une probable FREMM (120 marins au minimum), une FLF (153 marins), une frégate de défense antiaérienne (195 marins), et, on les oublie souvent, un SNA (70 marins) et un ATL-2 (14 marins du ciel).
Sur ce même théâtre, l'armée de l'air a économisé quelques postes sur le détachement chasse jordanien grâce au passage Rafale. L'armée de terre envoie ses premiers combattants (hors forces spéciales) depuis le début des opérations en 2014, soit quelques dizaines d'artilleurs, et sans doute plus d'hommes pour assurer leur protection.
Chammal, qui officiellement n'aligne que 1000 militaires (hors TF Hydra du COS) va donc désormais passer à 3700 militaires (toujours hors FS), soit plus que l'effectif officiel de Barkhane, sans doute plus qu'un symbole.
Ce plus haut devrait néanmoins rester limité au déploiement du porte-avions, car on voit mal, comment dans sa disposition actuelle, la France pourrait envoyer des moyens terrestres pour maintenir ce volume. L'envoi des Rafale Marine ne mobilisera que quelques dizaines de marins du ciel (mécanos et pilotes), l'an prochain, en Jordanie, au lieu des 2600 du déploiement du GAN (ce sera différent, mais surtout moins cher).
En Afrique, ce blog l'a rappelé cette semaine, la France a du mal à tenir ses objectifs, puisque la compagnie du 2e REP envoyée à Abidjan en début de mois -officiellement la deuxième compagnie d'infanterie prévu par le référentiel d'organisation- n'a été honorée que du fait des évènements graves qui se déroulent au Gabon.
Au dernier décompte de l'EMA (28 juin), la France mobilisait 6500 militaires en opérations extérieures. Les mouvements en cours sur Chammal augmentent donc ce niveau de 41,5%.
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