Montgomery, au lieu exact du débarquement du 6 juin 1944 (photos de ce 5 juin à retrouver sur mon twitter @defense137). Le major de promo, badge n°8390, a reçu le sien du CV François Rebour, Alfusco. Le vétéran Léon Gautier, un des six derniers survivants des 177 de 1944, s'est chargé d'un autre.
Quelques uns, plus que d'habitude, l'ont reçu des mains de leur... propre père, lui-même déjà porteur du béret vert mythique. Même à distance, on pouvait mesurer la fierté des pères, et celles de fils.
Le reste du STAC a reçu l'accolade et la coiffe de jeunes vétérans ou des instructeurs, habillés de la célèbre veste commando britannique.
Arrivés tête nue avec leur chest et leur G36, les 14 jusqu'au boutistes sont donc repartis gonflés à bloc, vers leurs premiers départs en mission, et les compléments de formation qu'ils recevront en commandos d'affectation.
Avec une bonne oreille, ils auront entendu des bribes de parcours des décorés qui les avaient précédés, sur le bitume de Colleville-Montgomery. Notamment les motifs des deux récipiendaires d'une Croix de la Valeur Militaire. Hasard, ou sans doute pas, les deux commandos concernés avaient oeuvré sur le terre ferme, en contre-terrorisme, à chacun des bouts de l'arc de crise. Avec, cela va de soi, un usage maîtrisé de la poudre et des cylindres qu'elle propulse.
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Mon dernier livre : Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).
Les commandos restent fidèles à leur G36, malgré le passage déjà ancien au HK416. (Photo JMT)
C'est traditionnel : les survivants du STAC arrivent tête nue, et repartent avec leur béret vert. Ici, le major de stage, reçoit le sien des mains d'Alfusco. (Photo JMT)
Léon Gautier a remis lui aussi son béret à un des 14 du STAC. (Photo JMT)
C'est traditionnel : les survivants du STAC arrivent tête nue, et repartent avec leur béret vert. Ici, le major de stage, reçoit le sien des mains d'Alfusco. (Photo JMT)
Léon Gautier a remis lui aussi son béret à un des 14 du STAC. (Photo JMT)