Un décret paru le 6 mai permet de prolonger au-delà de la limite actuelle les patrons des chefs de
services de renseignement française : DGSE, DRM, DPSD, DGSI. Tout cela pour raisons de service. Celui qui arriverait en butée -deux ans au-delà de la limite d'âge légale- peut donc désormais, grâce au décret 2016-554, décrocher une troisième année au titre de la "continuité de l'Etat".
En place depuis près de trois ans (août 2013) à la tête de la DRM, Christophe Gomart (DRM) fêtera ses 56 ans le 20 juin, ce n'est donc pas lui qui est concerné par ce décret, mais peut-être par un autre annonçant ses prochaines fonctions.
Né lui aussi en 1960 (novembre), Jean-François Hogard n'est pas non plus concerné par ce texte, même si, après deux ans de service à la DPSD, un prochain décret peut aussi évoquer son prochain poste.
Patrick Calvar, le patron de la DGSI, est né en 1955, donc il lui reste du temps.
Le 21 mai, c'est bientôt, et c'est la date du 67e anniversaire de Bernard Bajolet, directeur de la DGSE, celui qui est sans doute concerné par ce décret du 6 mai, après avoir fêté, le 10 avril, ses trois ans à la tête de la Piscine.
Les puristes l'auront constaté, étrangement, les chefs des autres services de la communauté du renseignement ne sont pas cités dans ce texte : DNRED et Tracfin, qui, il est vrai, relèvent d'autres ministères.
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