Les opérations de forcenés sont tout aussi dangereuse que celles contre des terroristes : un gendarme
du GIGN d'Orange l'a payé de sa vie, ce matin, à Gassin (Var). Il progressait en tête de colonnes, quand le forcené, âgé de 80 ans, a tiré vers lui à deux reprises avec son fusil de chasse. Le forcené s'est ensuite enfui, pour se tirer deux balles dans le corps. Il avait préalablement tiré sur son épouse et incendié sa maison.
Les circonstances n'ont pas été détaillées par le ministère de l'Intérieur, qui a seulement révélé l'information, en annonçant que le général Denis Favier, DGGN, se rendait sur place.
Le gendarme tué était chef de groupe, et était âgé de 38 ans. Il était père de deux enfants.
Orange est une des trois antennes GIGN historiques (alors appelées PI2G), avec Toulouse et Dijon. Le nouveau schéma d'intervention national en a créé trois autres à Nantes, Tours et Reims.
Deux membres du GIGN ont été tués par des forcenés depuis 1997 : Jean-Louis Prianon et Frédéric Mortier. Deux des trois morts du RAID (Christian Caron et Fernand Seither) l'ont également été en intervenant sur un forcené, en 1989.