Les 35 EC145 de la Sécurité civile vont subir un rétrofit avionique qui s'étalera sur une durée de sept
ans. Afin de ne pas pénaliser l'activité -ce qui permettra aussi de ne pas consommer de précieux plots à Marignane-, le chantier sera mené à Nîmes, dans le centre de MCO de la Sécurité civile (et des EC145 de la gendarmerie).
Parmi les innovations introduites, toutes relatives à la navigation, une capacité LPV/SBAS (localizer performance with vertical guidance/satellite based augmentation system) renforçant l'approche par un guidage latéral et vertical, une cartographie numérique et des évolutions GPS. Rappelons que les EC145 de la Sécu disposent de radar météo, contrairement à ceux de la gendarmerie, ce qui contribue à renchérir le coût de leur MCO.
Trois appareils ont été perdus en exploitation depuis le début du carrière de l'appareil, qui n'avait pas été simple. Deux engins avaient été perdus lors de sauvetages dans les Pyrénées, et un autre, lors d'une évacuation médicale d'une femme, en Corse.
Dans la grande majorité des cas, les EC145 effectuent des secours primaires (évacuation depuis le lieu de l'accident) ou secondaires (entre structures hospitalières), domaines qui ont progressivement été occupés par les SAMU (des hélicoptères loués par le ministère de la santé).
Depuis leur introduction, les EC145 auraient accumulé 16.000 heures de vol transportant 16.000 personnes, assure AH.
Tous les appareils sont opérés en métropole, ainsi qu'aux Antilles et en Guyane. La préfecture de police en utilise un, équipée d'une caméra, à Paris. Cet appareil peut également être utilisé dans la mission de contre-terrorisme, au profit de la BAC-BRI.
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