Quatre gendarmes ont perdu la vie ce midi dans le crash de leur H145 dans les Pyrénées. Le bimoteur
de la gendarmerie s'est crashé à 12h10, tuant les quatre occupants appartenant au DAG (détachement aérien de gendarmerie) de Tarbes et au PGHM de Pierrefitte-Nestalas. Ils conduisaient une mission d'entraînement dans le massif du Vignemale.
Deux autres hélicoptères sont intervenus sur le lieu du crash de Choucas 65 : Choucas 09 et Dragon 64, le H145 de la Sécurité civile basé à Pau.
Les missions de haute montagne utilisent dans la quasi-totalité des cas des H145, dont la gendarmerie exploite quinze exemplaires, dans les Alpes, les Pyrénées, à La Réunion, en Guyane et en Ile-de-France (pour le soutien du GIGN).
La gendarmerie n'avait pas connu d'accidents mortels avec ses H145, contrairement à la sécurité civile qui en avait perdu trois : deux dans les Pyrénées et un en Corse.
Les équipages de la gendarmerie (souvent d'anciens militaires) possèdent, comme ceux de la "Sécu" une grosse expérience du vol en montagne, qui place souvent les machines, aux limites de performances, dans leurs retranchements.
Par delà les sauvetages réguliers, ils s'étaient illustrés l'an dernier dans les opérations de sauvetage puis d'identification des victimes du crash de Germanwings.
29 personnels de la gendarmerie ont perdu la vie en service aérien commandé depuis 1954. Le dernier accident mortel remontait à 1997, avec le crash d'une Alouette III au pic du Midi (2 morts).