C'est... L'Essor de la gendarmerie qui l'affirme, le GIGN sera associé au RAID et à la BRI-BAC
dans quelques heures, lors d'un nouvel exercice de lutte antiterroriste. Cette mobilisation tripartite en forme d'union sacrée doit montrer une façade d'unanimité, alors que le ministre doit annoncer sa structuration du paysage du contre-terrorisme.
Comme l'écrit l'Essor, les unités devront désormais démontrer leurs capacités face à l'UCOFI (unité de coordination des forces d'intervention), pour qu'elles soient réellement déclarées comme telles. Pour autant, l'UCOFI ne deviendra pas un état-major d'emploi opérationnel, contrairement au COS.
Ce ne sera néanmoins pas une première : le GIGN était déjà entré dans Paris une première fois lors de l'exercice Paris-Lyon-Marseile (PLM) suite aux attentats de Bombay. Le général Denis Favier était alors patron du GIGN, il dirige désormais la gendarmerie.
Le soir du 13 novembre, une section, la première alerte du GIGN, s'était également installée dans Paris, à la caserne des Célestins, pour assurer une réserve d'intervention. Seule la BRI-BAC, renforcée par la première alerte du RAID, était intervenue au Bataclan.
Le GIGN était rentré chez lui dans la nuit, faute de mobilisation, mais une demi-douzaine de gedarmes sont restés ensuite plusieurs semaines sur le même site afin d'offrir un renfort en effraction chaude à leurs collègues de police. Selon nos sources, cet appui réel n'a néanmoins pas servi.
Actuellement, et faisant abstraction des zones de compétences historiques, le GIGN est actuellement déployable en grande couronne parisienne, la BRI se chargeant de Paris, et le RAID de la petite couronne.
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