L'évolution de doctrine sur le recours aux forces spéciales sur le TN n'est en fait qu'une
reconnaissance du rôle qu'elles jouent... déjà. Le plan piratmer mobilise depuis les années 80 (donc avant même la création du COS) les talents conjugués du GIGN et des commandos marine (1).
Cette mission génère une astreinte particulièrement contraignante, surtout actuellement. Les commandos marine sont les seuls, au COS, à avoir ce double emploi, en France et en opex, astreinte qui s'ajoute aux missions "Marine" qui les sollicitent également (lutte contre la piraterie, le narcotrafic et la surpêche).
L'autre exemple le plus connu existe depuis 2006, c'est une unité du COS, le GIH, qui transporte les commandos du GIGN et du RAID. Il détient sept Puma, un volume que guignent les opconers. Ce n'est pas le seul problème du GIH, dont l'emploi souffre aujourd'hui d'un cadre inadapté aux menaces. La première intervention du GIH dans une situation de terrorisme est intervenue en janvier 2015, lors de la traque des frères Kouachi.
(1) encore avant, on peut rappeler que le Commando Hubert fut même utilisé pour protéger le général de Gaulle contre l'OAS, durant toutes les années 60.
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Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de
Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre
de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata
(Editions JPO).