Attention, ceci n'est pas un cours de com'opérationnelle, chapitre choix des photos, mais bien une
description des informations et messages véhiculés par les photos diffusées hier par l'ECPAD, et la présidence de la République. Vu de Paris, puisque c'est bien de là que tout cela est observé (les places sont très très très chères pour embarquer sur le bateau...)
Pas de resco pour les Puma hier. Les hélicoptères de l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées, qui étaient hier d'astreinte Resco (puisque les avions étaient en vol) ont été remissionnés en hélicoptères gouvernementaux, pour amener la délégation de Chypre, où avait atterri le (les?) Falcon, jusqu'en mer. Idem au retour, après le catapultage d'autre bordée.
Comme à la pointe du Raz, mais sans pluie. Manifestement, et comme souvent sur le pont du PACDG, il y avait hier beaucoup de vent.
L'ASMP-A veille à la sérénité des débats. Si les bombes venaient à manquer (cf l'info de ma camarade Nathalie Guibert du Monde d'hier), il restera la maquette d'ASMP-A, qui trône au-dessus de la tête du conseiller spécial du ministre.
Combien d'avions, combien de jours par semaine. Démonstration par l'image : les capacités de frappes ne sont pas triplées comme le proclamaient encore hier soir la plupart des média, puisque tous les avions ne sont pas en état de voler. Le format à 26 chasseurs du GAE a été obtenu in extremis, puisque des réparations étaient encore réalisées la veille de l'appareillage de Toulon. En fait, comme le rappelait hier ce blog, le rythme des sorties révélé par l'Elysée ne semble pas significativement supérieur à celui du printemps, malgré un nombre d'avions embarqué bien plus élevé.