GIGN et COS se sont retrouvés au même endroit, aujourd'hui, au Mali, pour assister les autorités
maliennes, lors de la prise d'otages du Radisson, à Bamako.
Le COS a pu mettre à profit son engagement dans la région, depuis 2009, et sa base du Burkina-Faso, idéalement placée. Les nombreux experts du contre-terrorisme et de la libération d'otages (CTLO) ont manifestement bien participé. Ils avaient déjà oeuvré en CT en quasi-continu depuis 2010, et en LO en 2011 (De Léocour/ Delory), 2013 (Moulin-Fournier), 2014 (caserne nigérienne), 2015 (otage néerlandais Rijke).
Du fait du temps de vol depuis Paris, le GIGN est arrivé après la crise.
Leur engagement par le gouvernement reste rare pour une prise d'otages à l'étranger. Les commandos marine et le GIGN avaient travaillé ensemble pendant Thalatine, en avril 2008, au large de la Somalie, mais ce n'était pas une opération du COS (tenu à l'écart, à l'époque).
Les deux entités avait été engagés en même temps en Bosnie, dans la traque de criminels de guerre, à la fin des années 90, et aux Comores (1995), ainsi qu'en RDC (1997) pour une évacuation de ressortissants et au Rwanda (1994).
Rappelons que c'est en Afrique que le GIGN avait réalisé sa première mission d'envergure à l'étranger, à Djibouti, en 1976, lors d'une prise d'otages d'enfants, à bord d'un bus. Un livre racontant cette opération doit paraître en janvier prochain chez Nimrod.