Les chiffres globaux ne sont pas encore connus, mais les armées ont dû ajouter une mission de plus
pour la fin d’année –toujours source de tensions de fin de gestion- : la protection de la COP21.
L’armée de l’air va mobiliser un dispostif particulier de sûreté aérienne (DPSA) de 300 aviateurs, pendant une durée de trois à quatre semaines, avant et pendant la conférence internationale sur le climat.
Les valeurs ne sont pas connues pour l’armée de terre mais on sait par contre que c’est l’opération Sentinelle qui fournit en fait l’effort, avec peut-être des compléments externes. L’EMA a eu recours à un processus bien connu. Pour créer de la marge de manœuvre dans cette période, la durée des mandats Sentinelle a été allongée. En outre, ceux qui sont actuellement en Sentinelle resteront plus longtemps que leur prédécesseurs, et leur relève arrivera plus tôt, le tuilage des deux mandats permettant de dégager des ressources.
Des mobilisations d'hélicoptères, un domaine pourtant aussi assez fragile, ne sont pas à exclure non plus.
Plus encore que l'éventuelle communication de l'EMA sur ce sujet, c'est celle de la place Beauvau qu'il faudra suivre : elle évite très régulièrement de relever le concours de la Défense aux missions de sécurité intérieure.