C'est officiel, le Balargone a donc connu un très grand nombre de réserves de l'administration quand
elle a pris possession des lieux. C'est ce qui transparaît de l'audition du SGA Jean-Paul Bodin -responsable du suivi du chantier- par les parlementaires. "Ces mises à disposition ont été assorties d’un grand nombre de réserves –62 000 pour la seule parcelle Valin, la partie nouvelle de Balard, NDM– dont près de 95 % ont été levées au 1er juillet 2015. Elles varient notablement par l’importance, car il ne s’agit parfois que d’une prise électrique manquante, mais il peut être question aussi de défaillances d’ascenseur, de système de ventilation, ou d’imprimantes, tandis que nous avons aussi eu quelques malfaçons".
Ce blog a déjà relaté les difficultés de distribution des badges, ainsi que de leur fonctionnement.
Dans la même audition, titillé par les députés, le SGA reconnaît aussi que ses services et les états-majors planchent "sur le renforcement de la sécurité globale". Inquiétant, si l'on se réfère à de précédentes déclarations, qui décrivaient déjà le site comme le plus sécurisé en la matière (va-t-on interdire les survols d'hélicoptère, ou les crues centennales de la Seine ?).
On peut déjà, de fait, relever que les effectifs de l'opération Cuirasse sur place sont particulièrement élevés, ce qui dénote des craintes.
A ce stade, on ne sait toujours pas quand le président viendra inaugurer le site : c'était prévu initialement la deuxième quinzaine d'octobre.